Lettre ouverte

Pour une meilleure protection de la jeunesse

Ce matin, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) a rendu ses recommandations dans le cadre d’une enquête ouverte l’année dernière, suite à la mort d’une enfant, quelques jours après que sa mère eut quitté une maison d’aide et d’hébergement pour femmes.

Le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale est en accord avec les recommandations de la Commission qui propose une plus grande concertation et une meilleure collaboration entre les ressources spécialisées en violence conjugale et la Direction de la protection de la Jeunesse. La semaine passée, dans une lettre ouverte au ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, notre organisme rappelait ses demandes répétées à cet effet.

Il suggérait au ministre de réunir à nouveau le groupe de travail crée en 2012 et de mettre en œuvre ses recommandations (2015), dont plusieurs visaient justement une meilleure compréhension des mandats de la DPJ et des maisons d’aide et d’hébergement pour femmes, et une meilleure collaboration pour assurer à la fois la sécurité des femmes violentées et de leurs enfants. Recommandations qui sont, pour la plupart, malheureusement restées lettres mortes.

Nous espérons donc que les recommandations de la Commission seront rapidement instituées ainsi que les pistes de solution que nous avons proposées. Nous réitérons notre main tendue au ministre Carmant et aux autres intervenants du réseau de la protection de la jeunesse pour faire avancer les choses.

Chantal Arseneault, Présidente du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale

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