Formation destinée aux maisons membres du Regroupement
Résumé
Chez les femmes qui ont subi de la violence physique, les blessures les plus courantes sont celles portées au cou et à la tête. Ces blessures peuvent affecter le cerveau. Cependant, dans la majorité des cas, les traumatismes craniocérébraux ne sont pas diagnostiqués, car ils ne sont pas nécessairement accompagnés de symptômes apparents.
Dans un contexte de violence conjugale, il est important de présumer que la majorité des victimes ont vécu un traumatisme dont les conséquences ont pu avoir un impact sur leurs comportements et limité leurs capacités fonctionnelles de manière temporaire, sinon permanente. Cette réalité doit amener les intervenantes qui travaillent auprès de ces victimes à réévaluer leur accompagnement afin d’assurer une intervention et un soutien adapté à leurs besoins.
Objectifs
- Connaître l’importance de contextualiser le traumatisme dans le cadre des oppressions intersectionnelles sur les personnes ayant vécu des traumatismes
- Connaître les impacts des traumatismes sur le cerveau et sur la santé des femmes victimes de violence conjugale
- Utiliser l’approche tenant compte des traumatismes dans l’intervention et dans l’accompagnement des femmes victimes de violence conjugale
- Connaître les services à privilégier auprès des femmes victimes de violence conjugale ayant vécu spécifiquement le traumatisme craniocérébral
- Connaître les signaux et symptômes des traumatismes vicariants et la fatigue de compassion et les pratiques à privilégier pour les prévenir
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